Solitaire dans le silence
Les traits du visage qui se figent, le regard qui devient flou, une énorme fatigue, le paysage qui tourbillonne…Lorsque Roland Boulengier se rend une première fois à l’hôpital, en juin 2000, les médecins songent d’abord à une piqûre d’insecte.
Ils se trompent.
Il y aura d’autres crises, de plus en plus fortes, jusqu’à ce matin d’octobre.« Je me suis réveillé avec une sensation bizarre », se souvient Roland dans Solitaire dans le silence .« Mon pire cauchemar venait de se réaliser, j’étais paralysé des deux côtés. J’étais un quadriplégique qui ne savait même plus bouger la tête. Un mort dont les yeux bougent. »
Paru en fev.2002 Roland Boulengier y retrace la vie avant et pendant la maladie, les centres de revalidation et de rééducation.